Prévenir les intoxications au monoxyde de carbonne

Avec la saison hivernale et l'augmentation du coût de l'énergie, l'utilisation de systèmes de chauffage alternatifs ou vétustes pourrait augmenter le risque d'intoxication au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et non irritant : il est donc indétectable par l’Homme. Sa présence résulte d’une mauvaise combustion au sein d’un appareil fonctionnant au gaz, à l’essence, au fioul, à l’éthanol ou encore au bois et au charbon. Il prend la place de l’oxygène dans le sang et peut être mortel en moins d’une heure. Les maux de têtes, nausées, vertiges et troubles visuels sont ainsi les premiers symptômes d’une intoxication.

Avec plus de 630 personnes intoxiquées en 2021, l’Île-de-France est une région particulièrement touchée par les intoxications au monoxyde de carbone. Dans le département du Val-d’Oise, 29 épisodes d’intoxication sont survenus dans l’habitat, impliquant 113 personnes, parmi lesquelles deux sont décédées.

Les gestes simples de prévention à respecter sont les suivants :

  • Faire vérifier et entretenir chaque année les installations de chauffage par un professionnel qualifié, de préférence avant la saison hivernale ;
  • A l’occasion de cet entretien, faire vérifier et ramoner les conduits permettant l’évacuation des gaz issus de ces installations de chauffage. Si le chauffagiste ne contrôle que l’appareil, les occupants doivent faire appel à un fumiste ;
  • Veiller à bien ventiler son logement, même en hiver : aérer quotidiennement et ne jamais obstruer les grilles de ventilation ;
  • Respecter scrupuleusement les consignes d’utilisation des appareils à combustion prescrites par le fabricant ;
  • Proscrire l’utilisation, dans des locaux clos, de groupes électrogènes ou de moyens de chauffages non adaptés tels que les barbecues et les braseros.

Enfin, il est vivement conseillé d’équiper le logement d’un détecteur de monoxyde de carbone qu’il est possible de se procurer dans les magasins de bricolage.